Rappel sur l'historique de la gestion

des numéros de détenteur dans ORANI

 

A l'écriture du logiciel ORANI2 en 1992 (donc avant l'apparition de la BDNi et de la notion de détenteur au niveau national), le besoin de ne plus simplement gérer un numéro d'éleveur était apparu.

A l'époque, le Groupe ORANI avait déjà souhaité distinguer 2 entités : le détenteur et l'exploitation (même si les termes n'étaient pas ceux-là).

 

Le numéro d'exploitation était déjà réglementé (8 chiffres EDE) et nous avions librement fixé le numéro de détenteur à 9 caractères maximum. Ceci permettait, pour une grande majorité d'éleveurs, d'utiliser son numéro d'exploitation comme numéro de détenteur également (donc 8 chiffres avec un "blanc" à la fin).

Par contre, l'idée des départements était, alors, d'utiliser le 9ème caractère lorsque l'exploitation était reprise par un nouveau détenteur, en incrémentant cette 9ème position à chaque changement. Ainsi, la lecture du numéro restait en concordance avec le numéro d'exploitation.

Exemple : Le fils reprenait l'exploitation du père : pour un numéro d'exploitation 75010025, le numéro de détenteur pouvait passer de 75010025 (père) à 750100251 (fils).

Certains départements envisageaient même d'incrémenter par une lettre, plutôt que par un chiffre. Ce qui aurait donné 75010025A pour le fils.

 

Dans la pratique, le changement de numéro de détenteur avait très peu été pratiqué. Mais la gestion de ces 2 entités détenteur et exploitation avait permis, déjà à l'époque, de gérer par exemple des adresses différentes, et surtout de déclarer 2 exploitations au même détenteur.

 

1999 / 2000 - Arrivée de la BDNi :

A l'arrivée de la BDNi, le National a entériné cette notion de détenteur, en plus de l'exploitation. Et, afin de permettre le chargement de la BDNi (agglomération nationale de toutes les bases locales), le choix a été fait de dire que le numéro national du détenteur (qui doit être unique sur la France) serait donc sur 12 positions maximum, demandant à chaque Logiciel Local de préfixer son numéro de détenteur par les 3 chiffres du département apporteur. Ceci afin d'assurer l'unicité nationale.

Ce qui pour ORANI donnait donc un numéro national sous la forme 07575010025 (donc 11 chiffres utilisés).

Lorsque le Groupe ORANI a étudié cette demande du National, le choix a été fait de dire que le logiciel ne serait modifié que pour préfixer notre numéro de détenteur par les 3 chiffres supplémentaires du département, et ce uniquement au moment des échanges avec la BDNi, et qu'en local le logiciel pouvait continuer à fonctionner avec ses 9 caractères.

 

Cas particulier des détenteurs hors zone :

Puis, avec la mise en oeuvre progressive de la BDNi, une règle nationale a été précisée consistant à dire que, lorsqu'une exploitation était à créer dans notre département pour un détenteur ayant déjà une exploitation dans un autre département, nous devions ré-utiliser le numéro de détenteur déjà affecté par l'autre département (donc 12 caractères maximum, dont les 3 premiers correspondant au département ayant crée le détenteur en BDNi).

Au niveau d'ORANI, nous avons envisagé de passer notre numéro de détenteur de 9 à 12 caractères, et donc de revoir entièrement le logiciel (programmes et modèle de données), mais les coûts engendrés par rapport au nombre de cas terrain présumés ont plutôt fait faire le choix suivant.

Dans notre gestion des détenteurs, nous avons gardé notre numéro de détenteur à 9 positions (qui devenait alors plus un numéro de gestion interne et permettait d'assurer la continuité du modèle de données et des programmes). Mais nous lui avons associé un champ supplémentaire "Numéro de détenteur BDNi" sur 12 positions qui permettait, lorsque le détenteur était hors zone d'enregistrer le numéro affecté par un autre département et donc de communiquer correctement avec la BDNi. Seuls les programmes qui imprimaient le numéro de détenteur ont du subir un ajustement mineur pour imprimer le numéro BDNi sur 12 positions.

Voilà pourquoi l'écran de mise à jour des détenteurs contient 2 champs pour le numéro de détenteur : le numéro originellement géré par ORANI et le numéro officiel BDNi.

Avec les années passées et les nouveaux besoins de gestion (détenteur qui habite dans un autre département), cet ajustement à faible coût d'ORANI commence à poser problème, ne serait-ce qu'au niveau de la compréhension sur ces 2 champs. Sans doute, l'évolution vers l'affichage et la manipulation uniquement du numéro de détenteur BDNi sur 12 positions, sera l'étape suivante à franchir dans ORANI.